Quelques petites précisions relatives à l'alimentation de nos amplis (basse plus particulièrement)
L'alimentation est constituée :
-du transfo (torique ou non) mais qui doit être à minima capable de fournir la puissance supposée de l'ampli (ce qui n'est hélas pas toujours le cas)
-d'un redresseur (diodes séparées ou pont intégré) mais également à même se supporter l'intensité max
-de capacités (condensateurs) de filtrage (les gros cylindres noirs visibles sur les différentes photos)
Et c'est là que je voulais en venir...sur les applications "basse", les appels d'intensités sont très marqués, et ces fameux condensateurs de filtrages agissent comme une réserve de courant, pour pallier au temps de réponse(ou à "l'écrasement", si il est sous dimensionné) du transfo.
Et le problème vient souvent de là quand un ampli donne l'impression d'être "mou" ou "pâteux" sur un gros E ou B à vide, alors qu'il est pêchu dans les autres registres.Un sous dimensionnement de l'alimentation et des capacité en est souvent là cause.
-Regardez les Markbass : 2 belles capacités (je dirai 15000 à 20000 microF sur chaque alim (positive et négative)
-L'Aguilar : 2 fois 2*15000microF
-Et puis les Behringer : Pour la tête BX300, à voir le peu de place laissée sous radiateur, je dirai 2*5000microF à tout casser, et pour l'EP1500 2 fois 2*3300microF par canal (c'est un 2 canaux)
Et ça se ressent : dès que l'on pousse ces amplis au delà de 60%, le manque de dynamique saute aux yeux.
Le même problème peut apparaitre également si ces capacités ont vieilli.Et quand elles sont claquées, soit ça ne fonctionne plus, soit on grille ce qu'il y a derrière, soit on a une énorme ronflette caractéristique.
Attention toutefois : certains amplis sont équipés d'alimentations à découpage, dès lors ces remarques sont moins valables. (mais il s'agit principalement d'amplis très puissants (>1000W) et de haut de gamme)
je ne sais pas si ça va intéresser beaucoup de monde, mais au cas où, j'ai voulu en parler