Dans son boudoir la petite Charlotte,
Chaude du con, faute d’avoir un vit,
Se masturbait avec une carotte
Et jouissait étendue sur son lit.
branle, branle Charlotte,
branle, ça fait du bien.
branle, branle ma chère,
branle jusqu’à demain.
"Ah ! disait-elle, dans le siècle où nous sommes,
Il faut savoir se passer des garçons.
Moi, pour ma part, je me fous bien des hommes.
Avec ardeur, je me branle le con."
Alors sa main n’était plus paresseuse,
Allait, venait, comme un petit ressort
Et faisait jouir la petite vicieuse.
Aussi, ce jeu lui plaisait-il bien fort.
Mais ô malheur, ô fatale disgrâce,
La jouissance lui fit faire un sursaut.
Du contrecoup, la carotte se casse
Et dans le con, il en reste un morceau.
Un médecin, praticien fort habile,
Fut appelé, qui lui fit bien du mal.
Mais par malheur, la carotte indocile
Ne put jamais sortir du conduit vaginal.
Mesdemoiselles, que le sort de Charlotte
Puisse longtemps vous servir de leçon !
Ah ! croyez-moi, laissez-là la carotte.
Préférez-lui ma queue,
Cà ira beaucoup mieux