ben pas tout à fait quand même...
Il va falloir revoir un peu tes notions d'électricité...
on va considérer du courant continu pour simplifier, dans la plage de fréquence où l'on travaille, ainsi qu'une équivalence impédance/résistance, avec P(puissance), U(tension), I(intensité), R(résistance)
On a donc P=UI=RxI²=U²/R et I=U/R
Pour un ampli, la tension est fixée par l'alimentation (en générale symétrique +30/0/-30V) et la limitation de la puissance se fait par le courant maxi que les transistors peuvent supporter.
Le gros avantage du transistor étant qu'il s'adapte à la charge tant que celle ci ne lui fait pas dépasser son Imax.
C'est pourquoi on précise un impédance minimum (donc, pour une tension donnée, le courant maxi, donc la puissance maxi)
Toute impédance supérieure à celle ci entrainera une baisse de puissance (restituée et absorbée)
Puisque P=U²/R et que U est fixée, si R augmente, P diminue
C'est pourquoi je précisais que sur certains amplis transistors, quand tu leur demande TOUTE leur puissance (i.e Imax des transistors sous impédance minimale), il arrive que ce soit simplement l'alimentation elle-même qui ne suive pas la demande en courant et elle "s'écrase" en faisant chuter sa tension, et donc la puissance restituée... Donnant une impression de son mou/pâteux, et ce en dehors de toute considération de saturation !
Pour les amplis à lampes, le phénomène est différent : les lampes ne s'adaptant pas d'elles-même à l'impédance, on passe donc par un transfo de sortie auquel il faudra préciser l'impédance qui lui est raccordée.
Ce sera lui qui adaptera la tension maxi aux bornes de la charge de façon à ce que les lampes puissent toujours donner leur puissance maxi.
C'est pourquoi un ampli tube donnera toujours son max quelle que soit l'impédance, si l'on a pris soin de bien régler le transfo de sortie.
Par contre, d'un point de vue purement électrique, si on met une impédance basse, le transfo abaissera la tension de sortie pour conserver la puissance identique, et si on met une impédance plus haute, il augmentera donc la tension (toujours le P=U²/R, sauf que là, c'est P et R qui sont connu, il faut donc adapter U)
Comme on sait que la dynamique d'un signal, c'est l'écart entre son point le plus bas et son point le plus haut, on comprend vite que dans le cas du signal (la tension U) qui va s'appliquer au HP, plus cette tension sera élevée, meilleure sera la dynamique...
C'est pourquoi il vaut mieux faire travailler un full-tubes sous son impédance maxi : on gagne en dynamique sans que ça n'influe sur la puissance max...
Tout ceci pour dire que 4, 8 ou 16ohms, ça a une influence au niveau du son, principalement sur sa dynamique et sa précision...En partant du principe que l'on travaille hors saturation/clipping que ce soit au préamp ou à l'étage de puissance, et sans tenir compte du niveau restitué (changement de puissance en fonction de la charge pour les transistors)
Je ne tiens compte ici que de la "qualité préservée" du signal.
Maintenant, je suis d'accord pour dire que, si différence il y a, elle n'est pas systématiquement audible
, et je ne veux pas tomber dans la branlette audiophile