Je profite du déterrage de post...
1er concert à la fête de la musique 1990, avec 3 répètes et 4 morceaux pas finis dans les pattes. Plutôt bien passé, malgré la pluie.
1ère vraie scène (avec balance et tout et tout) 1 an après, avec un groupe de reprises rock (qu'on a quitté le soir même avec le batteur et le gratteux chanteur. Le clash avait eu lieu 2 jours plus tôt, mais on s'était engagés à faire la scène quand même).
Bonne ambiance, dans les 1000 personnes devant nous.
Sinon, y a eu des bons plans et des plans foireux, hein... P'têt' plus de plans galère quand même.
Morceaux choisis :
1993, Téléthon, on jouait Place du Maérchal Leclerc à Poitiers avec 2 groupes (j'étais bassiste dans les deux). Faisait super-froid, y avait du givre sur les cordes, on se passait une bouteille de sky pour se réchauffer. 24 h de jeu sur 2 jour pour ma pomme, sono pourrie (2 enceintes de 100 W, heureusement qu'on avait nos amplis).
On a fini au QG des pompiers à prendre l'apéro pendant 3 h
1994, Printemps de Bourges, les mêmes groupes. Un de nos gratteux, à peine arrivé, s'en va picoler toute la nuit à la tequila avec des gens rencontrés dans la rue. Il débarque le lendemain, toujours bourré, une heure avant le concert, on a un peu flippé quand même, on l'a cherché une partie de la journée.
1992, Confort Moderne (Poitiers, toujours) en apéro-concert. 'Tite balance rapide, notre soliste arrive à la bourre (il s'était faire teindre les cheveux en rouge vif pour l'accase et sortait juste de chez le coiffeur. Il balance sa veste derrière la scène et finit la balance avec nous.
3ème morceau, on voit de la fumée derrière la scène : "Cool, ils ont balancé la machine à fumée".
Puis 3 mecs avec des extincteurs se précipitent vers la source de la fumée...
En fait, la veste du soliste était tombée sur un projo de 1000 W. Quand il l'a récupéré, elle avait un trou de 50 cm de diamètre dans le dos.
4ème morceau : à cause des vibrations, un de mes amplis (2 60W en stéréo à l'époque) se casse la gueule de la scène. Bilan : rien !
1995, Confort Moderne, avec un trio de punk-rock. Concert sans problème, mais en descendant de la scène, j'entends "cling" et on me fait remarquer que la tête de ma mécanique de Sol vient de se faire la malle (j'ai remplacé toutes les mécaniques le lendemain).
1996, Confort Moderne, avec un groupe de rock monté 6 mois auparavant, invité en dernière minute par l'école de musique locale. On a pas trop mal assuré, malgré un gratteux rythmique de plus en plus désacordé, quelques problèmes techniques (basse trop forte en façade la moitié du temps, retour chant inexistant...). Bon, la bouteille de vodka partagée avant le concert a aidé à vaincre le trac.
1994, on se retrouve, Dieu sait comment, dans un mini-festival de metal, alors qu'on jouait de la cold-wave dopée au rock. 12 personnes au début du set, 2 personnes à la fin, mais excellente ambiance avec les groupes locaux (des chevelus/barbus metalleux jusqu'au bout des Santiags, qui avaient bien 10-15 de plus que nous).
On a failli ne pas arriver au concert :à un croisement, on (le gratteux chanteur et moi) s'arrête pour regarder les panneaux et vérifier qu'on s'ets pas gouré de chemin. Derrière nous, le soliste et le batteur ne réalisent pas qu'on s'est arrêtés et freinent à la dernière minute. On avait la moitié des amplis et toutes les grattes dans le coffre.
1995 du côté de Cognac, un truc organisé au profit des enfants hospitalisés, on ets 4-5 groupes à se partager une grande scène, mais la sono est minable (2x200 W, pas de retours). Et le vent s'est levé, faisant vaciller les enceintes sur leurs pieds.
Notre soliste refuse de jouer dans ces conditions, on décide alors d'assurer autant que possible le set à 4 (gratteux rythmique, basse, batterie, chant), on essaie de combler les solos de gratte comme on peut.
Arrive un morceau impossible à jouer sans le soliste.
Notre chanteur interpelle les 800 personnes massées devant la scène : "Allez, aidez-nous à retrouver notre guitariste : chris, Chris, Chris..."
La foule se marre et reprend en choeur "Chris, Chris, Chris".
A contrecoeur, lui qui était caché tout derrière la foule, vient nous rejoindre et entame le morceau à un tempo d'enfer pur se venger.
Etc, etc... Y en aurait encore des tonne à raconter (comment on s'est retrouvés à pioncer dans un wagon à bestiaux après un concert foiré, comment notre batteur a pété 4 fois de suite sa peau de grosse caisse (réparée avec du scotch et des cartes téléphoniques usagées), comment on a perdu -temporairement- la moité du groupe à cause de la SNCF, à 2 heures d'un concert, comment je me suis retrouvé à trimabaler mon matos à la main et en TER pour un concert qui n'a jamais eu lieu...).