Il semble que nous ayons tous des desiderata spécifiques sur scène (''vraie'' scène ou non, d'ailleurs). Je ne sais pas ce qu'est une ''vraie'' scène ou une ''fausse scène''; quelle que soit-elle, ce qui m'importe est la présence du public face aux musiciens, le ''contrat moral'' qui nous lient et si pour pallier à tout incident, il me faut au moins deux basses sur scène (une de back-up au minimum), alors je vote pour deux.
De toutes les façons, j'en ai toujours au moins deux; une habitude qui me vient du baluche, l'accordéoniste n'attendant pas les retardataires quand la piste de danse est bondée. Pour le reste, c'est plus souvent trois. J'aime bien me la péter mais, aussi, j'aime me faire plaisir avec mes bébés.
La problématique de Monsieur Descamps semble néanmoins différente par rapport à la majorité d'entre nous car ce sont des compositions qui sont jouées, ne nécessitant manifestement qu'un seul instrument et une des basses sonnent moins bien que sa soeur. (Pardon pour la paraphrase
)
Alors je dirai: Faites parler vos sentiments, Monsieur Descamps ! Aimez-vous suffisamment cette seconde basse pour la garder et lui permettre d'avoir un son un cran en dessous de votre autre instrument ? En d'autres termes, quelles concessions êtes vous prêt à lui accorder ?