Puisque vous en parlez :
Public EnemiesSynopsis : Basé sur l'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l'Amérique des années 30. Avancé comme "l'ennemi public numéro 1" par le patron du FBI, John Edgar Hoover, Dillinger sera traqué sans relache par Melvin Purvis, l'un des agents fédéraux des plus efficaces.
Avis : vu à la fête du ciné à l'époque, très attiré par les affiches à l'esthétique très propre et par Christian Bale (je hais Cotillard et Depp, c'était peut être pas une bonne idée).
Un film de gangster avec un peu de sentiments humains au milieu, voilà ce à quoi je m'attendais. Et on se retrouve avec un film d'action qui explose de partout et dont les scènes de combat sont brouillonnes, et qui se traine en longueurs entre deux fusillades.
De bonnes scènes et mention à Cotillard malgré tout. Déception.
The MachinistSynopsis : Trevor Reznik est ouvrier dans une usine. Un métier répétitif, fatiguant, usant, au milieu d'un bruit assourdissant, où la moindre inattention peut avoir des conséquences dramatiques. Une attention que Trevor a du mal à maintenir, car il est très fatigué. En fait, Trevor n'a pas dormi depuis un an.
Il partage ses nuits entre la cafétéria de l'aéroport, où il retrouve Marie, la serveuse, et l'appartement de la prostituée Stevie.
Depuis quelque temps, la vie de Trevor devient de plus en plus étrange. Qui laisse des messages codés dans son appartement ? Pourquoi Marie ressemble-t-elle tant à sa mère ? Quant à Stevie, elle semble bien connaître le nouvel employé de l'usine, Ivan. Pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Un homme d'ailleurs très étrange, cet Ivan. Inquiétant, dérangeant, il semble surveiller sans cesse Trevor...
Avis : Lent et prenant. Non pas par le rythme, mais par la curiosité. Un déroulement agréable à comprendre, à suivre. Très bon jeu d'acteur en minimalisme de Bale, et un rendu du film génial : tout est bleu gris, fade, bêtement aggressif (l'usine ou il bosse, la décrépitude de son appart, bref, l'univers). Très bonne surprise, avec un début, une fin, et une histoire entre les deux. Super.
The Dark Knight RisesSynopsis : C'est Batman et le méchant Bane. Y'a Catwoman qui prend des poses comme dans Matrix.
Avis : Subjugué par le précédent, the dark knight, par son univers sombre, réaliste, adulte. Surtout l'aspect "fantastique", càd le monde réel sublimé par la caméra et tout le reste, mais crédible. Par Harvey Dent et par Le Joker.
Là, celui là, ce fut une déception comme rarement. Ca explose de partout, et surtout, ça piaille. Des dialogues ridicules (pour un batman, c'est placer la barre haute..) et complètement surfaits, surjoués. Catwoman, wtf ? Le personnage a des aspects travaillés, et dès qu'elle l'ouvre.... Bane, qui prend pas mal de place dans le film, est au début hypnotisant, puis intriguant, puis... puis tout part en couille.
A mi film, tout est retombé. La fin est bien orchestrée, en fin ouverte vers un autre film. Et entre ces deux points, des raccords improbables. Une tension inexistante, des incohérences qui.... énervent ou font quitter l'intrigue au spectateur.
Une surprise, donc, et une mauvaise.