On n'imagine pas toute l'influence que Bowie a eu, musicalement, artistiquement et même humainement...
Je n'ai pas connu cette époque des 70's/80's, mais quand ma mère m'a fait écouter du Bowie pour la première fois (Let's Dance, forcément), je me souviens très bien avoir eu conscience qu'il y avait quelque chose d'exceptionnel qui se passait, qu'il y avait une révolution! Let's Dance est devenu et est toujours resté un de mes albums favoris depuis!
Et puis c'est passé, j'ai relégué Bowie au rang des artistes des 80's qui ont fait leur temps et qui sont sans doute même déjà morts...
Jusqu'à cette belle année 2013. The Next Day. Je sais pas pourquoi, j'ai acheté l'album (même pas un coup de mode, personne n'écoute du Bowie dans mon entourage ) et je me suis isolé dans ma piaule d'étudiant pour l'écouter en boucle. Et là, dès le premier morceau, j'ai compris. Bowie ne mourra vraiment jamais. Il est celui qui réussit à se réincarner, à se réinventer dans chacune de ses chansons, à vivre avec la musique de son temps et de la pousser plus loin, dans des terres qui au final n'appartiendront jamais qu'à lui. La première écoute n'a été super facile, mais à ce moment j'ai cru saisir l'immortalité et le génie de Bowie... Une grosse claque dans la gueule. Bowie a repoussé toutes les limites, à travers les décennies et la fascination pour sa musique demeure intacte...
Je ne l'ai pas vraiment connu à son heure de gloire mais bordel, ce mec-là va me, et sans doute nous, manquer.
Et c'est vrai qu'en réécoutant Blackstar, je ne peux m'empêcher d'y voir une sorte de testament légué, un ultime adieu dans ses paroles et ses chansons. Il faut avouer qu'il a dit "Au revoir" avec une classe et une élégance que lui seul avait...
Merci à France 2 aussi pour la soirée d'hier, sans doute des rediffusions, mais ça lui rendait bien hommage. Bon, et du coup ce matin au boulot c'est difficile