Alors… ça se passe pendant la guerre de 14.
Deux types (l'arrière grand-père de Rael et le papa à la Pluche) sont au fond de leur tranchée, tous malades, les pieds dans la boue avec des rats morts qui flottent autour…bref: la guerre des bouchers dans toute sa splendeur…
Yen a un des deux (grand papy Rael) qui regarde l’autre et qui dit : oh, putain franchement j’en peux plus, j’ai vraiment trop envie, faut absolument que je chie !!
L’autre s’énerve comme un fou : putain !! non !! pas moyen, mais t’as vu le bordel que c’est déjà ici ??!! entre les cadavres, les trucs moisis, pourris, l'eau toute verte et les gangrainés de partout, ya pas moyen, on a pas besoin de ta merde en plus, t’as vu comme ça chlingue ??!!
Le premier supplie : mais jte jure, je peux plus, là, il faut faire quelque chose, je vais crever avec toute cette merde dans le bide.
Le deuxième a une idée : Bon ce qu’on fait... tu sors, je te couvre, et tu vas chier dans un trou d’obus là bas, le premier que tu trouves fera l’affaire
Le premier hallucine : Mais ça va pas ??!! tu veux que je me fasse plomber comme un gros jambon ?? t’auras ma mort sur la conscience, espèce d’enfoiré, sans compter que tu risques de prendre de la chiasse plein la face si ça gicle !!!
Le deuxième se fait menaçant
Le premier obtempère finalement, il grimpe sur le bord de la tranchée, se met à courir, l’autre mitraille à tout va pour le couvrir, le premier zigzague entre les impacts de balles qui font gicler la boue autour de ses pieds et finit par disparaître dans un trou.
Son pote reste à fixer l’endroit en attendant qu’il réapparaisse.
10mn, ¼ d’heure, une demi heure, une heure, une heure et demi… il commence franchement à s’énerver, tout gelé et plein de crampes quand il voit une petite main qui lui fait signe au loin…
Rebelotte, salve de mitraille, la boue qui gicle, les balles qui sifflent, l’autre finit par ressauter dans la tranchée.
Le deuxième, super véner : Putain !!! mais qu’est-ce que tu foutais, bordel ??!! plus d’une heure que j’attends comme un connard que monsieur finisse de lâcher sa pêche, chsuis gelé, j’en ai plein le cul !!! quel casse couilles, putain, mais qu’est-ce que j’ai fait pour me retrouver avec un boulet pareil !!!
Le premier, avec des étincelles dans les yeux : attends, attends… tu vas pas me croire mon grand… au fond du trou… yavait… une femme… t’en croirais pas tes yeux, un fion de reine, des miches méditerranéennes, plus grosses que celles d’eyllora, des tétons énormes, violets et turgescents, je lui ai tout fait, par devant, par derrière, mon pauvre, me suis vidé comme un porc, ça fait trop du bien…
Le deuxième, un peu perplexe : mmmm… et elle suçait bien au moins ??
…
Ben…ça j’en sais rien…
…Elle avait plus de tête