C'est la chanson "Stairway to heaven" du groupe de Led Zeppelin qui alerta les autorités californiennes. On pouvait y entendre : "Lorsque je regarde vers l'Ouest mon esprit crie pour s'en aller." En passant le disque à l'envers, le message est distinct : "Parce que je sais qu'ils doivent se suicider pour Satan." Sur la pochette, cette inscription : "Par l'écoute du disque, les jeunes sont sous un charme, ils sont dominés, dirigés par des forces occultes, des démons. Cela peut mener à la possession démoniaque." Jimmy Page, leader de Led Zeppelin, a conduit son groupe vers le culte satanique explicite. Robert Plant, le compositeur de "Stairway to heaven", reconnaissait : "Les paroles ont été reçues instantanément; je n'en ai changé aucune, j'en suis très fier. Quelqu'un me les a soufflées, je pense ."
Des textes entiers semblent avoir été obtenus sans travail humain, remarque le Frère Daniel-Ange (1). Des scientifiques ont mis deux ans, sinon plus, à pouvoir fabriquer de tels types de messages sur un maximum de trois mots. Qui alors peut bien réussir à composer à l'envers des phrases complètes et intelligibles ? Techniquement, c'est quasi impossible; y aurait-il interférence des esprits démoniaques, par le biais d'hallucinations, transes ou même possession ? Certains l'ont avoué. Il arrive que des disques soient consacrées à Satan au cours de messes noires."
Led Zeppelin et bien d'autres ne sont que les successeurs de groupes de rock très classiques comme les Beatles, les Rolling Stones, Queen, Eagles, etc, qui ont utilisé couramment le même procédé BMP. Dans la chanson "Révolution number nine" du "Devils white album" (l'album blanc) des Beatles, la phrase continuellement répétée «number nine» donne en sens inversé «Excite-moi sexuellement, - homme mort.» Selon le Père Régimbal, cet homme mort est le Christ. Cet «album blanc» fut d'ailleurs composé en reproduisant un ouvrage de sorcellerie. Sous l'influence d'une de ses chansons, Charles Manson massacra Sharon Tate, enceinte, et ses amis, croyant accomplir les prophéties dictées pour lui par le disque : «J'écoute ce que me dit (ma musique) : lève-toi et tue, disait l'assassin.Je viens faire l'oeuvre du Diable.» Quelques années plus tard, en 1983, la JOC donnait comme "parole de foi" lors de son congrès à La Courneuve : «Toi, tu es un dieu rock'n roll !»