Alors on a la puissance en watts, et l’impédance en Ohms. Les Centraliens et autres « tronches » pourront développé précisément ça par des formules (ce qui serait vraiment bien), mais on peut tous comprendre (niveau 3ème) que les impédance ne s’ajoutent pas :
En gros, et ce pour les ampli à transistors (les étages de puissance à lampes ne subissent pas les même règles), on donne une puissance sous 8 Ohms (exemple 250 W) et une autre sous 4 Ohms (400 W).
Sous 4 Ohms, l’ampli développe potentiellement toute sa puissance, pas sous 8 (et ce pour 90% des amplis).
Un baffle, lui, n’a qu ‘une puissance et qu’une impédance (ex : 500 W sous 8 Ohms).
Quand tu as ça, deux possibilités :
Tu branches ton baffle sur ton ampli, et tu obtiens combien ? facile : 250 W, puisqu’il est sous 8 ohms….
Mais là, tu trouves un second baffle, le même que le 1er : tu le branches en parallèle. Tu obtiens ?
1/8 Ohms + 1/8 Ohms = ¼ Ohms.
Tu développes donc les 400 W de ton ampli puisque tu as une impédance totale de 4 Ohms (en gros et pour imager, plus les baffles « aspirent », plus l’ampli crache).
Souvent dans cette config, on en profite pour mettre 2 baffle de caractéristiques différentes, comme 1*15 + 4*10 MAIS LA MEME IMPEDANCE DES DEUX EST INDISPENSABLE.
Dernier choix, tu n’as qu’un baffle de 500 W sous 4 Ohms (plus rare) avec celui là, tu sors les 400 W de ton ampli : c’est efficace mais tu ne peux plus en rajouter.
Attention, un mauvais branchement entre ampli et baffle (manque de concordance) risque de te bousiller l’ampli, et non pas le baffle (enfin si, mais moins…)
Certains ampli pro descendent sous 2 Ohms, et là tu suis le même principe de calcul, 2 baffle de 4 ohms par exemple.
Mais à quoi ça sert ?
On dit qu’un ampli sous 4 Ohms est plus sec et plus claquant, alors que le même sous 8 Ohms est plus rond et moelleux… ça dépend évidemment des marques, des basses…
Pour info, je joue sur un Trace Elliot, 280 W sous 8 Ohms + gros baffle HK 4*10, j’ai pas besoin de plus….