l'art mineur et l'art majeur , c'est un vaste sujet et un concept elitiste ...
dans la conclusion ci dessous, il s'agit d'une reflexion que je trouve interessante, je precise, c'est une reflexion pas une adhesion ...
_______________________________________________________________________________
L'intégration sélective et discriminante du "mineur" dans l'art ne témoigne-t-il pas de la fin des utopies modernes, utopies qui visaient à faire entrer l'art dans la vie pour la transformer dans un idéal de libération et non d'asservissement et d'adaptation à un système économique et culturel en place ?
Cette utopie ( l'art mineur ndrl ) qui a tenté d'abolir les frontières entre l'art et la vie quotidienne s'est dialectiquement recyclée dans l'esthétisation de la banalité. De cette utopie qui se voulait transgressive, on est passé à un art collusif. Si l'art s'est effectivement intégré à la vie, c'est sous le seul mode de son
insertion économique et mercantile; il s'est associé à la propagande culturelle du mode de vie imposé par la marchandise,
dans lequel l'artiste se définit comme un prestataire de service, réduit à n'être qu'un simple agent d'ambiance ou de divertissement, forcément impertinent, toujours "subversif" et "critique".
Je me suis permis de "rougir" certains passages ...