C'était classe. Doug est un type inspiré et créatif, qui communique une véritable énergie. Un grand showman. Grosse prestation du batteur et du chanteur aussi.
Le son était un peu pourri, comme souvent au New Morning.
Les enceintes étaient un peu dépassées par les graves balancés par DW (cf. plus bas). D'un autre côté, c'est pas vraiment une musique de club à mon avis.
Leur musique, c'est de la bonne fusion : blues + funk + rock. Je ne sais pas trop ce que çà veut dire mais c'est vraiment de la musique du XXIeme siècle (ils ont dit a un moment "
we make music for the new generations").
Doug a assuré comme un leader rythmique et mélodique, le guitariste était plus là pour préciser des couleurs, des harmonies.
Il y avait en prévente le nouvel album solo de Doug. Il sera à la vente vers fin avril début mai.
Du point de vue technique, Doug joue de plus en plus souvent en slap en tapant les cordes avec l'index et le majeur, pas avec le pouce, à la façon du step (cf. Jean-Luc Gastaldello). Ca lui permet d'introduire des petits breaks de folie au milieu de ses lignes. Je pense aussi que çà facilite les transitions entre slap, tapping, doigts et autres techniques encore plus folles.
NB : quand il joue aux doigts, il joue très souvent juste avec l'index sans alterner index - majeur. Là encore je pense que la raison est que çà lui permet de repasser rapidement sur son step.
Il avait sa vieille Spector 4 cordes orange bien usée (juste utilisée pour un solo) et une nouvelle Spector 5 cordes magnifique (avec 2 micros Bartolini JB j'ai bien l'impression).
Côté ampli : 2 Trace Elliot AH 500, avec 2 baffles 4*10 et 2 baffles 1*15.
Les équaliseurs étaient bien creusés dans le medium.
Plus une montagne d'effets, dont des Wha, Fuzz, Envelop Filter, Flanger, Reverb... On pourrait presque affirmer qu'il joue autant avec les pieds qu'avec les mains.
Le tout balançait le très, très gros son qui remue le ventre.
J'ai pas vu Jean Bisello, mais par contre il y avait Jamel Debouzze et Jacky Berroyer.