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Le topic des illétrés qui écrivent quand-même des trucs (Goncourt 2046 inside)

#121
04/11/2008 00:06:24
  Ben j'ai essayé tout à l'heure, j'ai commencé et écrit ça :
"Que faire
Comment me débarasser de toute cette lassitude" (un truc dans le genre)

J'ai relu, jme suis dit "mais pourquoi j'écris ça moi ". Je ne suis justement pas las en ce moment, et je commence à savoir quoi faire -_- ... C'est juste que jveux absolument "bien faire", du coup ça donne quelquechose qui n'a plus aucun rapport avec moi.

Je crois que je prefère lire !

Eh ! dites : J'ai l'air con en HDP en plus
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#122
04/11/2008 00:10:30
Parfois, seul sur la plage, seul face au ciel, seul dans la brise légère, seul face au monde...

J'voudrais comprendre pourquoi...

Pourquoi j'ai ce sentiment d'inachevé ? Pourquoi j'ai ce sentiment de n'être qu'une infime partie d'un ensemble géant ?
Pourquoi je ne suis pas ce que j'aurais pû être ? Pourquoi je m'échine inlassablement à vivre à travers mes rêves et pas à travers ma vie ?

Quel sentiment d'impuissance... Quel sentiment d'inutilité...

L'océan s'énerve, le vent se lève... Est-ce à cause de mes pensées que la Nature s'agite ? Suis-je si énervant ?
Pourtant, quel moment !

Quel instant passé dans ce silence assourdissant, en pleine communion avec les éléments, ces secondes en tête à tête avec mon moi profond !
Ce sont dans ces moments que l'on puise cet étonnant pouvoir de motivation, celui qui vous fait sentir plus fort, plus résistant, plus combatif, face à tous ces petits problèmes de la vie... :)




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#123
04/11/2008 00:22:50

J'te compreznds lookaka, la dernière fois je me suis dis que ce que j'ecrivais, on aurait dit les écrits d'un depressif au bord du suicide, ça m'a fait honte.

Et saniii ta façon d'écrire est vraiment agréable.
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#124
04/11/2008 02:35:55
 thx Zondy
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#125
04/11/2008 13:29:02
Loocaca: Pour l'écriture, soit t'as une idée, même petite, ou quelques vers, quelques mots, et ça vient (en tout cas pour moi) plus ou moins bien, soit t'as pas d'idées, et là c'est pas la peine de chercher à écrire.

Sinon, un truc que j'ai fait l'autre fois, j'étais seul chez moi l'aprèm, il pleuvait, je pétais pas la super forme, j'ai ouvert un cahier, j'ai commencé à écrire comme ça venait, quasiment sans me relire. Y'a des choses intéressantes (des jeux sur les mots ou autres), mais c'est un fouillis pas possible. Mais ça m'a fait du bien, de foutre sur papier mes sentiments, ce que je ressentais.
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#126
04/11/2008 13:34:24

c'est le topic psychologie ici?

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#127
04/11/2008 13:37:22
L'appellation exacte est :
Département de  psychologie et d'analyse psychosomatique.

Divisé en plusieurs ailes :
-Dépressifs
-Nostalgiques
-Rêveurs
-Utopistes

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#128
04/11/2008 13:38:27
 
C'est une sorte de PUTAIN D'DIRTY CENTRE quoi...
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#129
04/11/2008 13:42:49
Exact maxou.

Pour la peine

APWALLLLL
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#130
04/11/2008 14:22:40

Bienvenue dans le Club de l'Apocalypse!

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#131
26/01/2009 22:57:00
 Bah j'écris des nouvelles , et participe à un atelier d'écriture grâce à l'académie de Lyon, ce qui rox


Je. J'aurais. Non. J'ai. Oui. C'est fait. Non. Et si ! Elle bougeait. Cave. Nuit. Je. Elle. Par terre. J'avais. Non. Je n'avais. Pas peur. Non. Pas de peur. Oui. Froid. Encore ? Toujours ? Sang. Incontrôlable. Flot. Mare. Mer. Océan. Rouge. Revanche. Trop. Jamais autant. Haine. Pourquoi? Je. Je. Je. Je. Elle. Plus rien. Porte. Fermée.

Les sapins m'observent. L'infirmière me traine depuis une heure. Je crois qu'elle me parle. Ah oui. Elle me croit débile de toute manière. Je joue pleinement mon rôle de légume. Un oiseau qui passe, je grogne comme un chien. Ca lui fait plaisir à l'infirmière, je crois. Elle sourit. Le vent caresse ma peau. Le soleil ne m' éblouie pas. Tout est infiniment cotonneux. Le dossier du fauteuil roulant est moelleux, l'air est doux, la voix de l'infirmière me berce gentiment. Tout les sons sont atténués, comme si j'étais dans l'eau. A vrai dire j'ai bien la tête dans l'eau, d'une certaine manière. Mes yeux se perdent dans le vide et je me déconnecte de ce monde.

La Hache. Tchak tchak. Plop plop. Le sang. Carrelage. Nettoyer ? Non. Beauté. Beauté. Lumineux? Non. Oui . Je. Crier. Tchak. Cri. Non. Pas moi. Elle. Pleurs. Elle. Je. Froid. Petite musique. Sifflement. Mains. Mes mains. Chair. Renaissance. Mains. Plongées. Je. Regarde. Exciter. Rats. Danseuse. Danseuse. Elle. Corps. Lourd. Je. Elle. Danseuse. Beauté. Frustration. Femme. Homme. Je. Femme ? Non. Vengeance. Planter. Déchirer. Contrôle. Pouvoir. Caché. Chair. Ma chair. Sa chair. Même chose. Pareil. Tic. Tac. Temps. Négatif. Air. Froid. Chaud. Mien. Air. Je. Je. Je. Je elle. Pas assez de temps. Soudain.

L'eau me prend. J'ouvre les yeux, je suis dans le bain. Je regarde autour de moi. Le plafond me rabaisse cruellement, il m'écrase. Ses tâches d'humidité me fixent comme de gros yeux. La fenêtre est sale, je n'arrive pas a voir dehors. Je prend mon bain mais, paradoxalement, la crasse est partout. Je regarde. Je sens. Je la sens qui me salit. Elle me touche, elle ose le contact avec moi. Avec moi! Pureté, pureté, où est la pureté? Elle semble sortir de moi par tous les pores. Je dégouline, le bain se colore. Quelle couleur a la pureté ? Je ne sais pas. Je ne vois plus rien. Rien que de la saleté, partout autour de moi. Sur moi. Elle rampe sur mon corps autrefois disgracieux. Elle tente de s'insinuer en moi. Ca grouille, ça s'agite, ça me pourrit. Les murs se rapprochent, le plafond penche dangereusement au dessus de ma tête. Je n'hésite plus. Je suis encastré dans la vie comme un conducteur ivre dans son pare-brise. La tête dehors.

Mort. Hésitation. Non. Mort. Affirmation. Satisfaction. Je. J'ai. Je suis. Elle n'est plus. Sirène. Police? Cris. Violence. Inutile. Je. Froid. Je elle. Maintenant. Vite. Vite. Pourquoi. Rien n'as d'importance. Laideur. Je. J'étais. Grâce. Je elle. Je suis. Je suis elle. Son corps. Disparu. Plus de vie. J'ai. Sa vie. Silence. Plus de mots. Je pense. J'y repense. Silence, silence, silence. Deux. Plus que moi. Tic Tac. Pas de souvenirs. J'ai dit. Pas de souvenirs. Mais j'en ai. Tic Tac. Cri. Coups. Crachat. Policier. Obscurité. Je ne réagis pas. Plus rien. Moi. Je suis. Femme, Homme ? Pureté. Je suis danseuse. Je suis pureté. Incompréhension. Dégout. Ne me regarde pas. Pas d'avis sur moi. Je suis devenu. C'est tout. Je n'avais jamais été. Embryon. J'étais. Fou. Fou, ils ont dit. Oui. Peut-être.

Plusieurs personnes viennent à ma rencontre. Elles ne bougent pas. Des sensations dans ma bouche, je mange, je crois. Rien n'a vraiment de goût. Sauf mes souvenirs. Des odeurs, aussi. Ces gens autour de moi. Ils sentent mauvais. Ils n'aiment pas ce qu'ils sont. Ils ne sont pas, moi je suis, je suis maintenant, avant je n'étais pas. Des porcs dans la boue. C'est ce que je vois quand je les regarde. Comme ils sont sales. Un liquide descend dans ma gorge. Sensation plutôt agréable. Je ne sais pas vraiment. Le lieu en lui même est propre. Ce sont les gens. C'est la première fois qu'ils me font manger avec d'autres gens. D'habitude, je n'en croise pas plus de deux en un mois. Je suis moi après tout. Je suis la pureté.
Et d'un coup, ça me saute aux yeux. Mort. Je. Je. Jamais ils ne seront ce que je suis. L'Homme n'est pas lui. Il n'y as pas d'Homme, il ne peut pas être. Il ne peut que devenir. Devenir autre qu'un Homme. J'aimerais retourner dans mes pensées. Je. Je. Je. J'ai peur. Jamais ! Si. Oh. Oh non... Couteau. Je ne peux pas supporter. L'Homme n'as pas d'avenir. L'Homme ne choisit rien. Je. Je. Je. Mort. Au-dessus. Je suis la beauté, je suis la pureté, je ne suis plus humain, je ne suis qu'un esprit. Mes sensations ne valent rien. Vous n'êtes que sensations. « Vous n'êtes que sensations ! ». Cela va-t-il me détruire ? Vivre seul. Seul. Ils veulent me remettre en société. Je ne suis pas fait pour ça. Je ne suis que moi, et moi c'est la pureté. Pureté? Pureté. Je doute.

Et puis ça s'impose. Juste une image. Une pensée. Sang. Un fleuve. Finis le temps de la tolérance. Tout doit disparaître. Tout .Je dois tout purifier, redonner une âme à toute cette chair. J'ai un sens. Mais je ne vis pas. Je ne fais que penser. Physiquement je suis là. Mais je suis très loin. Je l'ai tué. Elle était danseuse. Elle était ma fille, je crois. Je m'en fous. Elle était ce que je voulais être. Elle était la pureté. Mais elle ne le comprenait pas. Idiote. Moi j'avais compris. Et je suis devenu. De l'enveloppe charnelle à la pensée. Voilà mon parcours. Sang. Sang. Fleuve. Je plante. J'arrache. Tout disparaît dans un flot démentiel. Tout s'efface. Les corps se détruisent. Les corps se tordent. Ils s'effacent eux aussi. Ne reste que la pureté et la pensée. Hein ? Que faites vous ? L'infirmière tire mon fauteuil. Je m'éloigne de tout ces gens. Mais ! Ce n'est pas possible. Il faut qu'ils disparaissent ! Elle me sourit. Ses dents. Blanches. Mais, je dois! « On va dormir n'est-ce pas, on va faire un gros dodo ? » Quoi? Pourquoi je l'entends? Pourquoi je t'entends? Pourquoi tu souris? Ce n'est pas drôle !

La porte de ma chambre se referme. L'infirmière déplace mon corps paralysé et me borde.
Une vague rouge sang s'abat sur mon visage, mes yeux se ferment. A demain.

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#132
26/01/2009 22:58:34
 Deuxième nouvelle :

Nos lèvres se rapprochent, les battements de mon coeur s'accélèrent. Nous avons au moins trente ans de différence. Je suis le parcours de ses veines le long de son bras. Sa chair flasque et usée se tord sur mon passage. Enfin j'ai de l'importance. Est-ce le bon ou juste un petit vieux parmi tous les autres ? Il tousse, se racle la gorge ... J'ai peur de le réveiller. Si je continue comme ça, mon coeur va exploser. Ma cage thoracique se soulève, j'ai envie de vomir.

« Papa ? »

Silence. Ils ne répondent jamais de toute façon. Jamais. Pas envie, pas que ça à faire c'est ça ? Hein Papa, c'est ça ? Je vais devenir fou. S'il ne répond pas je vais devenir fou. D'ailleurs, je n'y tiens plus. J'embrasse ses lèvres, sa moustache me pique. Il n'y a presque plus de vie dans ce baiser, mais ça me ramène si loin. Il ne bronche pas le vieux. Il s'en fout, il ne lui reste plus rien à vivre. Je vomis, comme ça, au pied de son lit, il s'en fout toujours éperdument. Je me rhabille en vitesse, il faut que je parte. Je ne peux pas supporter ce nouvel échec. Avant de fermer la porte, je me retourne, juste un instant. « A la semaine prochaine, Mr White ... »

J'allume ma cigarette sur le pas de la porte. La vieille sur le balcon tousse, comme ça, juste histoire de me faire sentir que je n'ai rien à faire ici. Je la regarde dans les yeux, longuement. Elle s'en fout, elle à déjà oublié que j'étais là. Elle caresse son chat, imperturbable. Toujours le même chat, toujours dans le même sens. Les yeux dans le vague. Je m'approche un peu, histoire de voir si elle bouge. Pas un bruit. J'avais oublié l'odeur. Une infection ! D'un geste surement un peu trop brusque, je me bouche le nez. Elle l'as remarqué et, dans un ultime effort, à travers les âges, elle se met à vociférer des insultes, le poing en l'air. Son chat tombe sur le sol carrelé. Un simple bruit mat, très étouffé. Son cadavre inanimé tourné dans ma direction, il me fixe avec ses yeux vitreux.
« Allez, tire-toi, tu ne trouveras jamais ce que tu cherches »
Je laisse la vieille et son chat mort derrière moi.

Vinnie. Mon prénom c'est Vinnie. Ce crétin de Paki ne peut-il pas retenir ce foutu prénom ? Il m'appelle toujours Billy ou Stan. Non, moi c'est Vinnie. Vinnie Roberts même. On m'appelle Vin d'habitude. Mais pas ce Paki. Premièrement , je ne le laisserai jamais m' appeler par mon surnom. Deuxièmement, il ne retient jamais mon nom. Deux ans maintenant qu'il tient ce Wal-Mart, il continue à vendre sa pourriture hindou ou je ne sais quoi, que personne ne lui achète. Il me dévisage toujours quand je rentre. Débardeur de rodéo, rentré dans mon pantalon. Mes Santiags en cuir brun, qui remontent par dessus mon jean délavé. Ma ceinture avec une tête d'aigle. Celle de mon père. Je le dévisage aussi derrière mes lunettes de soleil : Petit et gras, il se démène derrière sa caisse. Ses gros doigts boudinés palpent frénétiquement les billets, il sue abondamment. Sa veste en velours qu'il s'entête à mettre, même par cette chaleur, le moule vraiment. Ce n'est pas à son avantage. Je paye mon pack de bière et je m'en vais. A la sortie, je prends le temps d'admirer la scène. La magasin est aussi miteux qu'avant, et l'on ne voit même pas de trace de sang. Quand le cadavre sera découvert, je serais là, je ferais le shérif, je consolerais les veuves et les orphelins. Papa serait fier de moi.

The Star-Spangled Banner résonne dans la chambre, accompagnée par la respiration faible du vieil homme. Je repense à mon père. Le fusil au poing, parmi les bombes, à hurler des ordres stupides à des gens qu'il ne connait pas. Pendant ce temps, son fils attend gentiment un appel dans sa chambre. L'appel ne vient pas et il crie le nom de son père. Personne ne lui répond. Il pleure, dans sa bannière aux couleurs de l'arc-en-ciel, il veut se réfugier parmi les siens. Son père meurt, il n'aura jamais répondu et son fils ne lui aura jamais dit au revoir. Le fils se cache derrière une virilité exacerbée, il doit être le digne fils de son père. 15 ans qu'il le cherche maintenant.
Je me ressaisis. Cela fait une heure que le vieux dort. Mes bottes crissent sur le carrelage. Je viens de dormir moi aussi. Comme toujours avant d'essayer. Cet homme n'est pas comme les autres. Il est laid. Il est hideux même. J'espère encore pouvoir reculer mais c'est trop tard. C'est ça ou rien, visiblement.
L'homme se retourne fréquemment dans son lit. Ses os s'entrechoquent, il est très maigre. Sa tête paraît énorme en conséquence, et son front est proéminent. Je suis saisi de nausée. Ce n'est même plus un homme, c'est une flaque. Difforme. Il a un cancer. Il va mourir. Il a besoin d'aide, et je suis payé pour m'en occuper. L'argent c'est en plus. Ca fait 10 ans que je garde des vieux. Ce n'est pas une passion, ça me répugne. Je les déteste, il faut toujours s'occuper d'eux avant tout. Ils se bavent dessus et se permettent de vous reprocher d'être sale. J'ai souvent envie de leur balancer leur soupe au visage. La plupart m'aiment bien. Je ne suis pas là pour ça. Je veux seulement retrouver quelque chose, après, je m'en irais. Après, je peux bien mourir. Il faut que je lui dise au revoir, il faut que je salue mon père une dernière fois avant qu'il meure. L'idée m'est venue comme ça, sur un coup de tête. Et a force d'essuyer autant d'échecs, la haine a finis par me pousser à continuer.

Je suis près de son lit maintenant, au dessus de nous, la bannière étoilée. Cette fois, ce ne sera pas comme les autres fois. Je sors mon arme, je tire trois fois au dessus de sa tête. Le vieux ne se réveille pas. Je panique, et s'il était mort? Je l'ai tué ? Hein, je t'ai tué papa ? Je tend l'oreille, pas un bruit pourtant. Tu va te réveiller oui ? Je secoue sa carcasse inerte. Je n'y tiens plus, je sors le corps flasque du lit et le lâche par terre. Des os se brisent, sa tête heurte le sol. En larme, je l'embrasse sauvagement. Nos deux visages sont trempés de larmes. Il ouvre un oeil.
« Casse toi petit, tire toi, vite... »
C'est la première fois qu'il y en a un qui se réveille. J'ai dit au revoir à mon père. Je croyais que je pourrais l'abandonner sans problème, et maintenant qu'il me demande de le laisser mourir, je n'hésite plus. Il se prend pour un cowboy le vieux. Je regarde le pauvre corps au sol, j'ai pitié. Je me sens fort. Papa m'apprenait à tuer les chevaux blessés dans notre ranch. Viser la tête, lâcher la pierre sans hésitation. Je décroche le drapeau américain de son mur. Un coup d'oeil par la fenêtre. Il n'as pas de voisin. Je saisi la perche du drapeau et vise son oeil. Pas de respiration. Tic, tac, tic, tac fait l'horloge. Ce n'est plus qu'un rêve. Je défonce son crane avec le drapeau. Toujours pas de bruit. Je sors de ce pavillon, les mains dans les poches. Je siffle, le vent fait voler mes cheveux. Je suis enfin libre, puisque ma vie n'as plus de sens.
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#133
27/01/2009 08:50:27
Icale, je suis ta muse
Ta muse, Icale
Tu poses tes notes sur moi
Comme des baisers au creux de mes doigts
Icale, je suis ta muse
Ta muse, Icale
Je vis et je t’use
Use tes cordes, use ton âme
Icale, je suis ta muse
Ta muse, Icale
Tu poses tes notes sur moi
Comme tes mains sur mes hanches
Icale, je suis ta muse
Icale, je vis et je tue
T’utilise pour être Aimée à travers toi
Icale, je suis ta muse
Ta muse, Icale
Musique alitée
Sur moi penché,
Tu suis mes sentiers
Comme un homme assoiffé.
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