Je comprend ce genre de démarche. Suite au "désenchantement du monde" , les gens se tourne vers des substituts. Psychanalyse, sectes, coaching, le sport à outrance même, associations pseudo-spirituelles, ésotérique (ou du moins se prétendant ésotérique). Bref, le manque de sacré dans nos sociétés, qu'on y croit ou pas, joue un rôle sur ces nouveaux modes de revalorisation de soi et d'épanouissement personnel.
Même les athées ont besoin de la religion (car sans religion, pas d'athéisme). Aujourd'hui, il n'y a plus d'athées ou de laïques, il y a des "j'menfoutiste". Les athées avait une vrai connaissance de la religion et donc une tolérance. Aujourd'hui les gens réinvente la religion, dise n'importe quoi, s'en foute ou se tourne vers des structures plus "terre à terre", où dieu c'est eux.
Et beaucoup de structures plus ou moins légales et plus ou moins morale au regard de chacun joue sur ça, promettent au gens qu'il vont devenir leur propre dieu.
Alors on utilise d'autres termes comme accomplissement, épanouissement, vérité, réussite.
Alors sur le principe du coaching, je trouve ça très américain mais je respecte si le but et de vraiment aider les gens. Si ça les aide et qu'ils y croient tant mieux. Puis s'ils veulent payer, pourquoi pas, chacun fait ce qu'ils veut.
Après j'ai du mal sur le fait de devoir payer quelqu'un pour que je me sente bien, car je ne ressentirai pas de franchise de sa part.
Bref voilà ma vision "spirituelle" du bordel. C'est bien sûr ma vision. je sais que la religion fait débat, mais je pense que, même en étant pas croyant, la religion jouait un rôle régulateur qui aujourd'hui se disperse et est repris soit pas des gens honnêtes avec d'autres convictions, soit par des gens peu scrupuleux conscient de ce besoin humain et qui en font leur fond de commerce.