Point par point :
1) "on ne joue pas longtemps avec une pile" : ça dépend du préampli. Certains bouffent énormément, d'autres très peu. Evidemment, couper le préampli (ie passer en passif, c'est-à-dire débrancher la basse en cas d'absence de switch actif/passif) lorsque tu ne joues pas est une bonne chose. Bon, ne fais pas ça en live (il y a parfois des légers "pops" lorsque tu coupes, et on ne sait jamais, des fois que tu cafouilles dans les contrôles au mauvais moment) mais plutôt pour les pauses, etc. Note qu'il est possible d'ajouter un switch actif/passif sur une basse si les micros sont passifs ; dans le cas des micros actifs (EMG), je ne sais pas si les constructeurs laissent cette possibilité, à vrai dire j'en doute.
2) "il y a beaucoup plus de pêche et d'attaque quand on joue en slap ou du rock par exemple" : à moduler suivant la qualité (l'impédance d'entrée) de l'ampli dans lequel tu joues, mais c'est vrai. Intercaler une pédale d'effet (même désactivée si elle a un bypass "actif") améliore potentiellement les choses sur une passive. Le mieux pour éviter la détérioration du signal est de placer le préampli au plus tôt après les micros ; c'est pour ça que l'installation directement dans la basse (avec un bon blindage) est souvent préconisée. Et effectivement, cette "détérioration", c'est les aigus qui morflent les premiers, donc les attaques. Il faut ensuite ajouter le caractère propre du préampli, aucun n'est réellement neutre, mais certains le sont plus que d'autres.