Bah en fait, c'est pas le problème de la fourrure, car ca a été vital pour notre espèce a une époque, et l'homme s'est procuté de la fourrure en même temps qu'il se choppait à manger.
Non, je trouverais un ours mort, je serais le premier a récupérer sa fourrure...
Là ou ça pose un problème, c'est dès que la nécéssité n'est plus là et que ca devient un luxe. Dès lors, un marché attire les gens les moins scrupuleux, des braconniers. Cet homme qui ne voit pas où est le problème à faire la guerre à son voisin pour lui imposer ses idées, qui ne voit pas en quoi il se priverait de son esclave, qui préfère prostituer un gamin plutot que de bosser lui même, pourquoi aurait-il le moindre scrupule à torturer des êtres dont l'existence ne pèse pas plus sur la sienne que la mort de Julio Iglésias ne pèserait sur la politique extérieure de la Corée du nord ?
Wollverine
Le sentiment qui nous a tous gagné à la vue de ces images, serait alors, lui aussi, un phénomène lié à notre époque?
C'est une excellente question. Je dirais oui, indirectement. Car notre époque a apporté son lot de confort de masse que les époque précédentes qui a forcé la grande entreprise à tous les niveaux commerciaux, y compris (voire surtout) illicites en tous genres. Et quand cette grande entreprise est le massacre, presque instantanément relayé par des médias de communications et visible depuis quasiment partout, la prise de conscience ou l'indignation sont forcément beaucuop plus massives et rapides.