bon, donc on est bien d'accord, on ne pourra t'apporter que des réponses sur le rôle que nous tenons, chacun en ce qui nous concerne, à la basse. Et puis ça t'apportera ce que ça t'apportera, mais ce n'est en tous les cas pas inintéressant dans la mesure où chacun va peut-être pour la première fois essayer de se positionner avec des mots, plus ou moins précisément... ça peut éventuellement remettre certaines choses en question auxquelles nous n'aurions pas pensé jusque là!?
Je me lance: j'ai une âme de mélodiste, fasciné par les airs de flûte traversière et de clarinette, j'ai longtemps pratiqué la flûte à bec (ouai j'ai fait le pipo quoi looool). Jusqu'au jour où un pote guitariste m'a proposer de me mettre à la basse, en m'amadouant avec quelques morceaux de slap de Randy Coven (album: Funk me tender, excellentissime d'ailleurs!). ça fait maintenant 20 ans que la basse m'accompagne, avec des périodes plus ou moins longues sans jouer et inversement, mais j'ai jamais lâché l'affaire, j'ai joué dans plusieurs groupes qui furent autant de "splits" sauf concernant l'actuel où les choses sont bien différentes (j'ai trouvé ma "famille musicale").
Ce que j'affectionne, au regard de ce que j'ai écrit plus haut, c'est comment dire, d'apporter une mélodie pour harmoniser de manière originale une compo, du moins j'essaye et ça arrive souvent que me soit fait le reproche de ne pas marquer suffisamment les fondamentales, d'autres fois ça passe même très bien. Et bien évidemment ce qui me plait aussi énormément c'est le slap. Pour un gars qui fait de la basse depuis 20 ans, je ne touche pas une bille par rapport à d'autres que j'ai pu croiser qui n'en font des fois que depuis 1 an ou 2.... Autant dire que j'ai pu avoir le regret de n'avoir pas bossé convenablement la basse pendant toutes ces années.. ce regret est maintenant tranformé en travail régulier, car comme on dit, il n'est jamais trop tard => 3h de déliage en slap et aux doigts à tempo très bas sur cordes à vide par jour donne des résultats impressionnants assez rapidement.
Pour l'instant je tiens vraiment une place de bassiste au sens qui n'en fait pas trop, qui se focalise sur sa fonction de métronome, bien sûr quelques zigouigouis de-ci de-là, mais pas de quoi casser 3 pattes à un canard. En fait il y'a la place qu'on tient, et celle qu'on aimerait tenir, moi c'est celle que je vise actuellement => arriver à être totalement libre en percussion lorsque je fais une intervention, déjà ça sera le panard, et plus tard idem pour "chanter à la basse" ce qui me passe par la tête donc là plutôt section harmonique. En tout cas le plaisir que l'on peut envisager dans la musique est de l'ordre des choses accessibles, il faudrait ne pas hésiter à s'astreindre à un travail régulier fatalement porteur. Désolé pour le pavé, mais je vais qd même me résumer: Être dans mon groupe le musicien de l'ombre, qui s'octroie de tps en tps de petits moments de soleil
voilou