Olp - tony levin

La basse a été fabriquée en Chine. Les bois utilisés sont : tilleul pour le corps, érable pour le manche et palissandre pour la touche. Le corps et la tête sont vernis d'une couleur orange très funky. Le pickguard white pearl se marie très bien avec cette dernière. Le manche compte 21 frettes et un micro humnbucker type MusicMan 5 cordes. Le chevalet est également de type MM5. L'électronique est active (EQ 3 bandes) : volume, bass, medium, treble. Une trappe est fixée au dos de la basse, ce qui rend l'accès à la pile bien plus facile. Un jack bas de gamme était fourni avec la basse ; je le garde en dépannage.

C'est la meilleure copie de StingRay qu'ils m'ait été donné de jouer : je la trouve bien plus dans l'esprit de cette dernière que toutes les SUB ou Fame que j'ai pu tester. Le son est agressif, grognant, mordant. Les bas-médiums vibrent à chaque attaque des cordes. Elle est définitivement faite pour les musiques qui envoient le pâté : gros rock, funk... y a qu'à voir Tony Levin ! Avec une grosse compression, une disto ou un fuzz, on peut envoyer vraiment lourd. J'aime également mettre de la wah sur cette basse, un peu dans l'esprit de Flea. Cette OLP me change vraiment de ma Jazz Bass. Le Si est vraiment très défini et plein de pêche. On peut obtenir, en jouant de l'EQ, un son plus claquant, métallique. Il faut dire que les cordes montées dessus d'origine sont des ErnieBall Slinky au nickel, qui sont donc moins claquantes que les cordes acier. Moi je préfère, mais ce n'est pas du goût de tout le monde. Quoi qu'il arrive avec cette basse, on branche et elle sonne ! Il n'y a pas besoin de triturer je ne sais combien de potards pour arriver à en tirer le meilleur : cette basse est d'une efficacité déconcertante.

Après l'avoir regardée sous toutes les coutures, je n'ai remarqué aucun défaut ni pour la vernis, ni l'ajustement du manche, ni le polissage des frettes. Pour le prix, c'est parfait.

Je ne l'ai que depuis peu, mais c'est une basse qui a l'air fort solide.