Ce corps nous le connaissions déjà : les guitaristes l’ont serré contre eux, sous le nom de Jazzmaster puis de Jaguar dès les années 60. Le grunge – Nirvana en tête - l’a repopularisé dans les années 90, à l’époque où ces guitares coûtaient une bouchée de pain Outre-Atlantique et avaient donc la faveur des groupes underground. Cette tête ornée de mécaniques papillons ? Idem : nous la voyons depuis bien longtemps sur les Jazz Bass et Precision Bass. Les deux réunis, est-ce un habile montage photo ? Non. Le fruit d'une folle nuit entre une guitare et une basse dans un entrepôt ? Non plus. C’est la nouvelle Fender Jaguar Bass !
Corps en aulne, micros Vintage Jazz Bass, un volume une tonalité. Simple. Jusqu'ici ... . Car le côté Jaguar reprend vite le dessus : switch sur la corne supérieur permettant de passer en actif/passif, réglage de tonalités actives. La corne inférieure n’est pas en reste : deux switches permettent d’activer/désactiver chaque micro, tandis que le 3ème gère le mode parallèle/série. Fender semble avoir oublié les causes du premier échec de la Jaguar (la complexité), mais les temps ont bien changé : nous sommes habitués à avoir mini switches et autres push-pull sous la main. Et même à jouer des claquettes quand vient le moment de changer de sons, cernés que nous sommes de pédales d’effets. Pour le reste, rien d’inhabituel : manche 20 cases en érable, touche en palissandre, chevallet standard, mécaniques vintagisantes.
Produite au Japon (donc à priori bon rapport qualité/prix en perspective), c’est nouvelle venue se pare de deux couleurs au choix : rouge (dit Hot Rod Red) et noir. Le prix ? Comptez un bon millier d’euros pour faire rugir une Jaguar chez vous.
Page officielle de la Fender Jaguar Bass